enfance martyre

nous enfants de la dass

                                                             

                                     

                                                           enfants de la dass

                              nous enfants de la Dass

le parcoure douloureux d'un jeune de la dass qui étrangement ressemble a la mienne

Vivre dans la rue à 16 ans: l'inexorable errance de Manu PARIS (AFP- 22 12 05) - Quatre "murs" de carton dressés sur un trottoir parisien pour se protéger des regards et du froid. Enfant de la Dass, Manu, 16 ans, vit depuis six mois dans la rue. Comme des milliers de jeunes en errance, il passera Noël dehors avec son "seul ami", son chien Hector. L'adolescent émergeant des cartons sur un trottoir du 3ème arrondissement de Paris, a des yeux bleus d'enfant noyés dans un visage rougi, marqué par les épreuves et un mode de vie "qui fait vieillir très vite". "Je zone depuis des mois", avoue-t-il en grelottant. "Je m'enfonce, j'ai de moins en moins la pêche chaque jour pour aller chercher à manger, trouver des couvertures, mendier mais je n'irai pas en foyer, plus jamais", dit-il avec force. "Je préfère crever sur place et puis en plus ils n'acceptent pas les chiens". Manu montre tout ce qui lui reste: un sac de 10 kilos, une photo d'une "ex", des couvertures et son chien, un petit berger allemand, qui le "réchauffe la nuit". Il raconte au fil des phrases une vie décousue dont les seuls fils conducteurs sont la souffrance et l'abandon. Victime de maltraitances chez sa mère, dont il ne se souvient pas, il a été placé à la Dass (devenue Aide sociale à l'enfance, ASE) dans le Nord à l'âge de 3 ans. Sa mère n'a jamais donné signe de vie. Ses deux frères ainés non plus. Il est né de père inconnu. "Je suis passé de familles d'accueil en foyers. J'étais mal à chaque fois, je voulais me barrer, quitter ces bouffons", murmure-t-il. "J'ai atterri dans des squats mais là, on me forçait à dealer, donc je suis allé dans la rue, pour être tranquille". Mauvais traitements, rupture familiale, échec scolaire, démêlés avec la justice pour de petits larcins : Manu a connu "le parcours classique de beaucoup de mineurs à la dérive qui deviennent SDF avant même d'être adultes", comme l'explique le sociologue Jacques Guillou.                                                  

Selon le ministère de la cohésion sociale, de 30.000 à 50.000 jeunes de 18 à 24 ans se trouvent en situation de très grande précarité ou d'errance.Certains chercheurs évoquent le chiffre de 100.000. Un tiers des jeunes en errance serait des enfants de la Dass et la moitié n'aurait aucun diplôme, d'après plusieurs études. "Quand ils approchent de la majorité, l'ASE évite de se mobiliser pour certains jeunes à la dérive, fugueurs récidivistes, en se contentant d'attendre qu'ils aient 18 ans, date à laquelle l'administration n'a plus à s'occuper de leur cas. De toutes façons, nous manquons de structures adaptées", relève une assistante sociale qui préfère garder l'anonymat. En quelques mois, Manu a fait l'expérience de "l'univers impitoyable" de la rue: racket, menaces, coups. "On m'a volé mes chaussures la deuxième nuit", lâche-t-il. Il passe ses journées dans des foyers de jour, où il peut se réchauffer, somnoler sur des chaises et demander de la nourriture pour lui et Hector. Il va aussi voir les médecins de ces centres pour ses crises d'épilepsie et de schizophrénie. Le jeune homme mendie plusieurs heures par jour. La nuit, l'angoisse du lendemain le saisit tout autant que le froid. Et il frissonne parfois en croisant dans la rue de vieux clochards, incarnant pour lui "un avenir effrayant".

 

donnez vos expérience de vie dans les foyers ou famille d’accueil vos mauvais moment ou vos bon moment

et se que vous ete devenue après se terrible moment passer a la dass

Quand des enfants placés dans des familles d’accueil ou des foyers se retrouvent à la une de l'actualité, c'est rarement pour évoquer des événements heureux. Petits ou déjà ados, ils doivent de nouveau affronter des bouleversements affectifs dont ils ne sont en général pas responsables. Trimballés de familles en foyers, ces enfants souffrent trop souvent de séparations arbitraires, de l'éclatement de leur fratrie ou de placements pas toujours justifiés. Ces mineur-e-s se retrouvent alors en situation de petites victimes collatérales de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), pourtant censée les préserver de nouveaux chocs émotionnels.

Savez-vous que chaque jour en France deux enfants meurent de maltraitance et que cinq enfants meurent par jour aux Etats-Unis? N'ayez pas peur de dénoncer les bourreaux si vous pensez qu'un enfant est victime de maltraitance. Même si vous en êtes pas certain, même si vous avez seulement des doutes, nous ne savons pas ce qui se passe derrière les portes de nos voisins ou même chez les membres de notre famille. L'enfant ne montre pas toujours sa peine et sa douleur, parfois les marques sur le corps sont les seules preuves. S'IL VOUS PLAÎT NE GARDEZ PAS LE SILENCE ! LA MALTRAITANCE TUE !

Date de dernière mise à jour : 20/01/2020

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Commentaires

  • Alain
    • 1. Alain Le 23/02/2021
    Un groupe Facebook a été créé pour créer du lien entre les anciens de la DASS.

    Voir PF: Entre les anciens de la DDASS
    Mail: entrelesanciensdeladdass@aol.com

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